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Le site du ministère de l’Agriculture l’annonce : « Tout usage non autorisé est interdit »

Parfois, ça vaut vraiment le coup de se connecter sur les sites officiels… au moins pour rigoler ! © Adobe Stock

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Cette semaine, c’est le très sérieux minis­tère de l’A­gri­cul­ture, et plus pré­ci­sé­ment son site Inter­net, sur la page consa­crée à la régle­men­ta­tion des pro­duits phy­to­sa­ni­taires, qui nous a bien fait rigoler.

Des précisions indispensables sur l’usage des produits phytosanitaires

Comme l’é­pi­taphe bien connue du sei­gneur de La Palisse, l’affirme :
« Hélas, s’il n’é­tait pas mort, il serait encore en vie »,

Comme l’ap­prend mon­sieur Jour­dain, le Bour­geois gen­til­homme de Molière :
« Tout ce qui n’est point prose, est vers ; et tout ce qui n’est point vers, est prose »,

Comme John­ny Hal­ly­day, lui-même, l’a­vait consta­té, lors du Paris-Dakar 2002 :
« Tu te rends compte, si on n’a­vait pas per­du une heure et quart ? On serait là depuis une heure et quart ! »,

Le minis­tère de l’A­gri­cul­ture le rap­pelle, dès la pre­mière ligne, sur sa page dédiée à la régle­men­ta­tion des pro­duits phytosanitaires :
« Tout usage non auto­ri­sé est inter­dit ». On a envie de répondre que c’est une évi­dence, sur­tout sur ce déli­cat sujet.

Tant de sérieux, dra­pé dans tant d’ab­sur­di­té, ça nous a bien fait rigoler !

“Tout usage non auto­ri­sé est interdit”

minis­tère de l’Agriculture
tout usage non autorisé © Minagri

© Mina­gri

Et voi­là la page qui nous a bien fait rire.

 

Bientôt d’autres conseils du ministère ?

On attend avec impa­tience les pro­chains conseils du minis­tère. Ima­gi­nons-les un ins­tant, à base de « Les ZNT de 5 mètres devront mesu­rer 5 mètres », de défi­ni­tions per­ti­nentes : « La pro­tec­tion des végé­taux consiste à pro­té­ger les végé­taux », ou de conseils avi­sés : « Ven­dez plus cher pour mieux gagner votre vie. » Vrai­ment, vive­ment la pro­chaine connexion !

Des rappels réglementaires fondamentaux sur les produits phytosanitaires

La page rap­pelle éga­le­ment que chaque spé­cia­li­té a son numé­ro d’au­to­ri­sa­tion de mise sur le mar­ché, et qu’elle est auto­ri­sée pour un type de culture, un type de para­site, mala­die ou adven­tice, une dose d’emploi et des condi­tions d’ap­pli­ca­tion. Toutes ces infor­ma­tions figurent sur l’éti­quette du pro­duit, qu’il vous faut lire et relire régu­liè­re­ment, pour des rai­sons de sécu­ri­té évi­dentes, et… parce que, ne l’ou­bliez pas : « Tout usage non auto­ri­sé est… inter­dit ! » (Vrai­ment, on ne s’en lasse pas !)

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