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Un rapport de recherche met en évidence la demande croissante de produits biologiques de protection des cultures dans l’agriculture durable

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La socié­té de recherche et de conseil en inves­tis­se­ment Edi­son Invest­ment Research basée à Londres, a publié un rap­port de recherche qui détaille la demande crois­sante d’al­ter­na­tives aux pes­ti­cides conven­tion­nels à large spectre. Il y est fait état des avan­cées pas­sion­nantes dans les tech­no­lo­gies de pes­ti­cides bio­lo­giques — telles que les bio­pes­ti­cides basés sur l’in­ter­fé­rence ARN et aborde l’in­té­rêt crois­sant des inves­tis­se­ments dans les pro­duits de pro­tec­tion des cultures res­pec­tueux de l’en­vi­ron­ne­ment qui sou­tiennent l’a­gri­cul­ture durable.

L’a­ban­don des pro­duits conven­tion­nels de pro­tec­tion des cultures a déjà com­men­cé, pro­pul­sé par les pré­oc­cu­pa­tions des consom­ma­teurs et des gou­ver­ne­ments concer­nant la sécu­ri­té ali­men­taire et l’en­vi­ron­ne­ment qui se tra­duisent par des mesures régle­men­taires contre cer­tains pes­ti­cides conven­tion­nels. Le fait que l’ef­fi­ca­ci­té des pro­duits pes­ti­cides conven­tion­nels dimi­nue à mesure que les rava­geurs déve­loppent une résis­tance à ceux-ci sti­mule éga­le­ment le développement.

Le marché mondial de la protection biologique des cultures devrait croître rapidement à un taux de croissance annuel composé de 14,5 % jusqu’en 2025.

Les inno­va­tions en matière de bio­pes­ti­cides res­pec­tueux de l’en­vi­ron­ne­ment décrites dans ce rap­port sont extrê­me­ment pro­met­teuses en termes d’at­teinte des objec­tifs socié­taux, de pro­tec­tion durable des cultures tout en contri­buant à l’ex­pan­sion de la pro­duc­tion agri­cole pour nour­rir un monde en pleine crois­sance. La pro­tec­tion bio­lo­gique des cultures appa­raît comme un bond en avant signi­fi­ca­tif pour l’agriculture.

Ces der­nières années ont vu la pro­mul­ga­tion d’une légis­la­tion visant à réduire l’u­ti­li­sa­tion de cer­tains pes­ti­cides conven­tion­nels cen­sés avoir un impact envi­ron­ne­men­tal néfaste — entre autres, des res­tric­tions sont ciblées sur les pes­ti­cides à base de gly­pho­sate et de néo­ni­co­ti­noïdes. Ces chan­ge­ments légis­la­tifs conduisent les agri­cul­teurs à recher­cher des alter­na­tives qui pro­té­ge­ront leurs cultures et amé­lio­re­ront les ren­de­ments. Ajou­tant au défi, la plu­part des prin­ci­pales espèces de rava­geurs affec­tant les prin­ci­pales cultures mon­diales ont déve­lop­pé une résis­tance à de nom­breux pes­ti­cides dis­po­nibles, les prin­ci­paux cou­pables pré­sen­tant une résis­tance à près de 100 pro­duits différents.

En consé­quence, les agri­cul­teurs doivent sou­vent appli­quer plus de pes­ti­cides pour obte­nir le même effet avec des effets néfastes ulté­rieurs sur d’autres orga­nismes. La pro­tec­tion bio­lo­gique des cultures repré­sente un moyen éco­lo­gique ines­ti­mable pour les agri­cul­teurs de sur­mon­ter le pro­blème de la résis­tance en adop­tant des métho­do­lo­gies qui appliquent dif­fé­rents pro­duits à des géné­ra­tions suc­ces­sives de rava­geurs afin de les empê­cher de déve­lop­per une résis­tance à un bio­pes­ti­cide par­ti­cu­lier. D’autres tech­no­lo­gies abor­dées dans le rap­port incluent le déclen­che­ment des méca­nismes de défense natu­rels des plantes et l’i­mi­ta­tion des moyens de dis­sua­sion contre les rava­geurs pro­duits par les propres fon­gi­cides de la plante, tels que les ter­pènes pro­duits natu­rel­le­ment par les plantes.

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