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La ponte œufs chez les limaces : un nombre surprenant

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Si l’on se demande si les limaces pondent beau­coup d’œufs, la réponse est OUI. Leur pro­ces­sus de repro­duc­tion est pré­cé­dé d’une parade amou­reuse, sui­vie de la ponte d’œufs dans les pre­miers cen­ti­mètres du sol. Exa­mi­nons de plus près les chiffres :

Limaces grises : une grande fertilité

Les limaces grises se dis­tinguent par leur grande fer­ti­li­té. En moyenne, elles peuvent pondre entre 300 et 400 œufs lors d’une seule ponte. Ce chiffre impres­sion­nant est un fac­teur clé dans la rapide mul­ti­pli­ca­tion du ravageur.

Limaces noires : une fertilité moindre

En com­pa­rai­son, les limaces noires sont moins pro­li­fiques. Elles pondent géné­ra­le­ment entre 100 et 300 œufs par ponte. Bien que leur fécon­di­té soit infé­rieure à celle des limaces grises, elles demeurent des rava­geurs signi­fi­ca­tifs dans le contexte agricole.

Influence de la température sur l’incubation

La durée d’in­cu­ba­tion des œufs de limaces est étroi­te­ment liée à la tem­pé­ra­ture envi­ron­nante. À une tem­pé­ra­ture de 20°C, l’in­cu­ba­tion dure géné­ra­le­ment de 15 à 20 jours. Cepen­dant, à des tem­pé­ra­tures plus basses, comme 5°C, cette période peut s’é­tendre à plus de 90 jours, comme en témoignent les tests réa­li­sés en laboratoire.

La vulnérabilité des œufs

Les pre­miers stades de vie des œufs de limaces sont par­ti­cu­liè­re­ment vul­né­rables. Ils ne béné­fi­cient d’au­cune pro­tec­tion et peuvent être expo­sés à des risques tels que la déshy­dra­ta­tion ou la pré­da­tion, ce qui entraîne une mor­ta­li­té éle­vée à ce stade.

Résistance aux conditions environnementales

Mal­gré les risques aux­quels ils sont expo­sés dans les pre­miers stades, les œufs de limaces se révèlent très résis­tants au froid. Ils peuvent sup­por­ter des tem­pé­ra­tures allant jus­qu’à ‑11°C dans le sol. Cepen­dant, ils sont net­te­ment moins résis­tants à la cha­leur et aux rayons UV.

En bref, la fer­ti­li­té des limaces, leur capa­ci­té à pondre un grand nombre d’œufs et la varia­bi­li­té de la durée d’in­cu­ba­tion en fonc­tion de la tem­pé­ra­ture sont des élé­ments cru­ciaux à com­prendre pour les agri­cul­teurs cher­chant à gérer effi­ca­ce­ment ces rava­geurs dans leurs cultures.

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