CHARGEMENT

Rechercher

À la recherche des œufs de Pâques, un enfant retrouve la trace de José Bové dans son jardin

Partager

C’est un nou­veau miracle qui s’est pro­duit ce dimanche de Pâques à Lodève, dans le Larzac.

 

Alors que Maxime, huit ans, cher­chait, au fond du jar­din de ses parents, Syl­vain et Sophie, des œufs de Pâques en cho­co­lat, le petit gar­çon s’est retrou­vé nez-à-nez avec un troll qu’il ne s’at­ten­dait pas à ren­con­trer là.

 

Allon­gé à plat ventre, ses mous­taches ayant pris racine dans le sol suite à de nom­breuses années sans bou­ger, loin des médias et de la poli­tique, sa pipe éteinte depuis tout ce temps et sa che­mi­sette à car­reaux déco­lo­rée par les nom­breuses intem­pé­ries, ce n’est rien moins que José Bové qui a sur­pris le petit gar­çon d’un toni­truant : « Ce n’est pas en tapant sur le cul des vaches qu’on défend l’a­gri­cul­ture ! », sa phrase culte de 2007.

 

Bien évi­dem­ment, le petit Maxime a retra­ver­sé le jar­din de ses parents en hur­lant, terrorisé.

« On n’en reve­nait pas ! Il était là depuis tout ce temps, au fond du jar­din. Il avait pris racine et était cou­vert de mousses. On a dû uti­li­ser un séca­teur pour le libé­rer des ronces et du lise­ron qui l’a­vaient empri­son­né. D’ailleurs, je me suis fait une ampoule à la main », explique Syl­vain, le père de Maxime, en mon­trant une paume de main abî­mée par une ampoule grosse comme une pièce de 10 cen­times d’eu­ro. « C’é­tait dégoû­tant, ajoute son épouse, ce dis­cours enga­gé nous a com­plè­te­ment révul­sés ! Pas d’OGM par-ci, à mort les McDo par-là, et en conclu­sion : “Vive EELV !” Répugnant… »

 

L’an­cien fau­cheur d’OGM, 67 ans, et sa famille, ain­si que son par­ti poli­tique, se sont refu­sés à tout com­men­taire, tant sur la dis­pa­ri­tion que sur la réap­pa­ri­tion du cham­pion agri­cole et homme poli­tique de la fin des années 1990-début des années 2000.

 

Le cas­seur de McDo a été emme­né à l’hô­pi­tal de Lodève où il a été sou­mis à des exa­mens médi­caux. Aucun OGM n’au­rait été trou­vé dans ses ana­lyses. Il se serait nour­ri, pen­dant toutes ces années, de noi­settes volées aux écu­reuils vivant dans les arbres du jar­din et de mousses. Son seul com­men­taire : « Elles ont presque le goût de la bière… les mousses. »

 

Doit-on désor­mais s’at­tendre à un retour poli­tique de José Bové ? Seul l’a­ve­nir nous le dira. En atten­dant, gageons qu’il va pro­fi­ter de son retour chez lui, à Mon­tre­don, dans sa mai­son en maté­riaux éco­lo­giques, pour rafraî­chir sa légen­daire moustache.

Pour revoir la décla­ra­tion culte de José Bové c’est ici

Laisser un commentaire

Votre adresse mail ne sera pas publiée. Les champs requis sont notés *

À ne pas manquer

Souhaitons que la décision du tribunal administratif de Paris, limiter la prévention des actes de nature idéologique de la cellule Demeter, n'entraîne pas le retour de telles images dans nos campagnes ! © Adobe Stock
Fusion ou pas fusion, l'objectif reste de se faire du blé !
Deux hommes se serrant la main devant un champ