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Robot contre mauvaises herbes : l’ultime combat ?

À notre gauche, la technologie, représentée par les robots, à notre droite, les mauvaises herbes… Que le robot gagne ! © #PositiveProduction

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Désherbage : des pratiques en constante évolution

Pen­dant long­temps, le désher­bage s’est pra­ti­qué exclu­si­ve­ment à la main, un tra­vail on ne peut plus haras­sant. Bien que cela soit encore le cas dans cer­taines exploi­ta­tions, sa péni­bi­li­té et sa gour­man­dise en main‑d’œuvre expliquent le suc­cès des désher­bants chi­miques au cours du siècle der­nier. Doux pour le dos des tra­vailleurs et redou­tables face aux adven­tices, ils le sont beau­coup moins pour les sols et l’eau, qu’ils contaminent.

Aujourd’hui, alors que la réduc­tion de l’usage des pro­duits phy­to­sa­ni­taires et le déve­lop­pe­ment du bio­con­trôle sont deve­nus des objec­tifs prio­ri­taires, la ques­tion des alter­na­tives au désher­bage chi­mique est donc un véri­table enjeu pour les agriculteurs.

Des technologies agricoles de pointe

Un cer­tain nombre d’entreprises fran­çaises font quant à elles le pari de la robo­tique agri­cole. C’est notam­ment le cas de l’entreprise Naïo Tech­no­lo­gies. Elle déve­loppe, depuis une dizaine d’années, des robots auto­nomes à des­ti­na­tion du maraî­chage et de la viti­cul­ture, gui­dés par GPS et assis­tés d’une camé­ra laser leur per­met­tant de dif­fé­ren­cier les cultures des mau­vaises herbes. Le désher­bage est ici méca­nique et très pré­cis. Ces robots sont aus­si dotés d’autres outils aidant l’agriculteur dans son tra­vail de semis, de binage, ou encore de trans­port. Pas de quoi cepen­dant riva­li­ser avec Nexat, ce porte-outils révo­lu­tion­naire.

Les robots travaillent, les agriculteurs valorisent

Mais là n’est pas l’objectif de l’entreprise, bien que ces deux inno­va­tions par­tagent le même enjeu d’autonomie, soit de « pou­voir lais­ser le robot tra­vailler tout seul dans un champ pour se consa­crer à des tâches à plus forte valeur ajou­tée », tel que l’explique Mat­thias Car­rière, res­pon­sable pôle com­mer­cial et clients chez Naïo Technologies.
Moins révo­lu­tion­naires, d’autres firmes tablent plu­tôt sur une solu­tion à mi-che­min entre le désher­bage manuel et le robot. La PME Tou­ti Terre a ain­si mis au point un robot per­met­tant de désher­ber à la main dans une posi­tion plus ergo­no­mique, ce qui réduit la fatigue des tra­vailleurs et le temps consa­cré à cette tâche.

Mais quel que soit le niveau de tech­no­lo­gie inves­ti, il sem­ble­rait donc bien que les robots, tout comme les bio­so­lu­tions, soient des solu­tions d’avenir pour une agri­cul­ture pro­duc­tive et durable.

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