Malgré la loi Egalim de 2018, les agriculteurs peinent toujours à tirer leur épingle du jeu et la grande distribution impose ses prix. © AdobeStock
Le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, était en visite en Normandie le 1er mars, alors que les négociations sur les prix pour les marques nationales dans la grande distribution touchent à leur fin.
Malgré la loi Egalim de 2018, les agriculteurs peinent toujours à tirer leur épingle du jeu et la grande distribution impose ses prix. La répartition des forces semble la même cette année encore.
Décidé à montrer qu’il prenait le problème au sérieux, le ministre s’est interrogé sur la possible généralisation des contrats tripartites entre agriculteurs, transformateurs et distributeurs.
Il s’est également fendu d’une petite phrase qui va bien : « En tant que ministre, je rentre dans le rapport de force. J’appelle les distributeurs toutes les deux à trois semaines. […]. J’entends qu’ils peuvent s’approvisionner ailleurs. Mais du camembert de Normandie avec du lait allemand, j’attends de voir… La qualité, ça se paie. »
À la #PositiveProduction, on salue la prise de position du ministre. Et pas seulement parce qu’on aime le fromage ! Il est en effet grand temps de défendre fermement les producteurs et de passer des paroles aux actes.
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