Dans les années 1980, tout le monde, même les citadins, avait au moins un grand-père, un oncle, un cousin, en bref, un membre de la famille… qu’il connaissait au moins de loin, qui était agriculteur, éleveur, maraîcher, paysan…
Aujourd’hui, il semblerait que ces racines aient été oubliées. Les gens des villes semblent issus… de la ville. La proximité avec la nature ou la campagne n’est plus bonne que pour les week-ends ou les vacances, ce qui n’empêche pas d’exiger, en vrac, plus de bio dans les assiettes, de meilleures conditions de production, l’arrêt des traitements phytosanitaires, le retour des abeilles, voire des prix plus bas et, bien sûr, l’arrêt du chant du coq au petit matin dans la ferme voisine ou des cloches des vaches dans le pré voisin…
Mais pourquoi rappeler d’où l’on vient ? Parce que, au-delà de l’origine de chacun, il semblerait que tout ce petit monde ait oublié, également, que chaque jour il faut manger et que le contenu de leur assiette provient, je vous le donne en mille… du travail de ces mêmes agriculteurs, arboriculteurs et autres maraîchers !
C’est pourquoi moi, fils, petit-fils, et arrière-petit-fils d’agriculteurs, etc, je n’oublie pas que dans mon assiette, il y a un peu de votre travail, Papa, Papi, Grand-Papi, et tous les autres.
Et pour cela (et pour le reste), merci.
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