CHARGEMENT

Rechercher

Découvrez l’indice de régénération conçu par Pour une agriculture du vivant

L’indice de régénération, un outil d’évaluation du niveau agroécologique des fermes. © AdobeStock

Partager

C’est une asso­cia­tion por­tée par des agri­cul­teurs, des coopé­ra­tives, des ONG, des res­tau­ra­teurs, etc. qui s’est don­né pour mis­sion « d’ac­cé­lé­rer la tran­si­tion ali­men­taire et agri­cole ». Pour une agri­cul­ture du Vivant s’ap­puie, pour par­ve­nir à ses fins, sur quatre leviers : le déve­lop­pe­ment agro­no­mique, la coopé­ra­tion et la struc­tu­ra­tion des filières, la péda­go­gie et le finan­ce­ment de la transition.

L’indice de régénération, c’est quoi ?

L’as­so­cia­tion a ima­gi­né, pour cela, l’in­dice de régé­né­ra­tion. Il s’a­git d’un outil d’é­va­lua­tion du niveau agroé­co­lo­gique des fermes. Il est gra­tuit et open-source. Construit autour de huit axes, il per­met d’ob­te­nir une note sur 100.
Cet outil de mesure se base donc 4 pre­miers points, qui visent à pro­té­ger le sol (notam­ment un sol nu), des agres­sions exté­rieures (UV, pluie, vent), à le nour­rir (plantes, vivantes ou mortes) et à le struc­tu­rer (vie sou­ter­raine : cham­pi­gnons, vers de terre, etc). Ce sont la cou­ver­ture du sol, l’in­ten­si­té du tra­vail du sol, les entrées de car­bone, la stra­té­gie de fer­ti­li­sa­tion azotée.
Les axes sui­vants, ges­tion phy­to­sa­ni­taire, bio­di­ver­si­té et agro­fo­res­te­rie, per­met­tront de mesu­rer la régu­la­tion des patho­gènes mais aus­si des condi­tions micro-climatiques.
Le der­nier axe per­met de regar­der si l’a­gri­cul­teur se forme à l’agro-écologie.

L’in­dice de régé­né­ra­tion peut éga­le­ment ser­vir à accom­pa­gner la créa­tion de filières agro-éco­lo­giques ou la valo­ri­sa­tion des pro­duc­tions dans une filière. Il n’est pas un label mais se veut un outil qui accom­pagne les dif­fé­rents acteurs de la filière afin de progresser.
Il se base sur un modèle unique, quel que soit le type de pro­duc­tion, qui mesure les résul­tats, pas les moyens mis en œuvre.

Une lettre ouverte au ministre

Signée par des agri­cul­teurs, des acteurs des filières et des scien­ti­fiques et des par­te­naires, élus et repré­sen­tants ins­ti­tu­tion­nels, l’as­so­cia­tion a éga­le­ment adres­sé à Julien Denor­man­die, le ministre de l’A­gri­cul­ture et de l’A­li­men­ta­tion une lettre ouverte pour l’in­té­gra­tion de l’in­dice de régé­né­ra­tion dans l’é­co-régime de la PAC. Ils veulent la recon­nais­sance des ser­vices ren­dus par l’a­groé­co­lo­gie. Ren­voyant dos à dos les labels et autres cer­ti­fi­ca­tions, l’ou­til se veut « inté­gra­teur, libre et ouvert » et « vise à éva­luer objec­ti­ve­ment le niveau agroé­co­lo­gique des fermes et leur pro­gres­sion, et ce quel que soit leur label ou absence de label. Preuve s’il en est de sa qua­li­té et de sa per­ti­nence, il est aujourd’hui déjà uti­li­sé dans de nom­breuses filières agro-ali­men­taires, des pro­jets de recherche, et dans plu­sieurs dizaines de pro­jets agroé­co­lo­giques sur tout le ter­ri­toire natio­nal ».

L’avis de la #PositiveProduction

À la #Posi­ti­ve­Pro­duc­tion, on trouve que voir les choses dif­fé­rem­ment apporte tou­jours un béné­fice. Si cher­cheurs et agri­cul­teurs ont tra­vaillé et vali­dé cet indice, pour­quoi ne pas aller regar­der plus en détails, puis­qu’il n’est pas du tout incom­pa­tible avec les biosolutions ?
Et vous, qu’en pensez-vous ?

Laisser un commentaire

Votre adresse mail ne sera pas publiée. Les champs requis sont notés *

À ne pas manquer

Les adjuvants, des gouttes au rôle essentiel, issues d'une R&D à la pointe de la technologie © Adobe Stock