Comment peut-on limiter la dérive de Pulvérisation ?

Même si on ne la voit pas, la dérive est un phé­no­mène récur­rent au moment de la pul­vé­ri­sa­tion. La limi­ter, autre­ment dit : réduire la déper­di­tion de pro­duit pul­vé­ri­sé, per­met d’augmenter l’efficacité du trai­te­ment sur les cultures, régu­la­risent leur effi­ca­ci­té en condi­tions dif­fi­ciles et limitent l’impact envi­ron­ne­men­tal des applications.

Voi­ci quelques conseils de la #Posi­ti­ve­Pro­duc­tion pour opti­mi­ser votre pulvérisation.

Après avoir lan­cé les adju­vants thixo­tropes qui per­mettent de bais­ser les doses de fon­gi­cides sans perte d’efficacité, décou­vrez aujourd’hui les adju­vants poly­va­lents de la FORMULATION IN-TECH  pour atteindre SIMPLEMENT la PERFORMANCE de vos applications.

Bien choisir la période de traitement en fonction de la météo

• Le vent doit être faible (en-des­sous de 2,5 m/s, 19 km/h ou 3 sur l’échelle de Beau­fort), et si pos­sible, sa direc­tion doit être oppo­sée aux zones sensibles.
• Les tem­pé­ra­tures doivent être com­prises entre 15° et 25°C
• L’ Hygro­mé­trie doit être supé­rieure à 60 %.

Avoir un matériel homologué et adapté

Il est conseillé d’utiliser des buses homo­lo­guées pro­dui­sant peu de fines gout­te­lettes (dia­mètre < 100 μm) et d’utiliser une faible pres­sion. Les fines gout­te­lettes, plus vola­tiles,  sont en effet très sen­sibles à la dérive.

Pour évi­ter la déper­di­tion de pro­duit et opti­mi­ser le dépôt sur la végé­ta­tion, nous vous encou­ra­geons à uti­li­ser les buses à injec­tion d’air qui ont pour par­ti­cu­la­ri­té de pro­duire des gouttes plus grosses que les buses classiques.

Utiliser des adjuvants aux fonctionnalités multiples

Amélioration de la qualité de la bouillie

L’agent de com­pa­ti­bi­li­té amé­liore la qua­li­té de la bouillie.
Il faci­lite la mis­ci­bi­li­té de tous les com­po­sants dans la cuve du pulvérisateur

Amélioration de la qualité de pulvérisation

Réduire la dérive améliore la qualité de pulvérisation.

L’objectif d’un adju­vant « Limi­ta­tion de dérive » est de ne pas favo­ri­ser la créa­tion de gout­te­lettes trop fines (100 – 150 μ) de façon à réduire au maxi­mum les pertes dans l’environnement ou vers les cultures voisines.

Ces adju­vants fonc­tionnent par cali­brage des gout­te­lettes en sor­tie de buse.

Augmentation de la rétention

L’adjuvant « réten­teur » favo­rise le main­tien des gout­te­lettes de pul­vé­ri­sa­tion sur la cible au moment de l’impact. Il en limite éga­le­ment le rebond.
Cette fonc­tion­na­li­té est très impor­tante pour les situa­tions de gouttes grosses à très grosses, de cibles peu mouillables ou en pré­sence de rosée.

Augmentation de l’étalement

C’est le rôle des ten­sio-actifs. Ces agents abaissent la ten­sion super­fi­cielle de l’eau per­met­tant ain­si l’étalement de la gout­te­lette sur la cible. On parle de « mouillants ».

Ce phé­no­mène est d’autant plus impor­tant que la sur­face ciblée est com­po­sée de cires cris­tal­lines (ex : les cru­ci­fères) donc peu mouillables. Le fait d’étaler la gout­te­lette sur un maxi­mum de sur­face permet :

• soit un nombre de points d’entrée sup­plé­men­taire pour les pro­duits péné­trants ou systémiques,
• soit une cou­ver­ture opti­male avec un pro­duit agis­sant par contact.

Maintien des propriétés de la préparation

Les adju­vants « humec­tants » main­tiennent l’hygrométrie des gout­te­lettes pul­vé­ri­sées à la sur­face de la cible.

Ce pro­ces­sus :

• Mini­mise la cris­tal­li­sa­tion des matières actives,
• Et maxi­mise la vitesse de péné­tra­tion du pro­duit de traitement.

Réduction du lessivage

L’efficacité de « contact » du pro­duit phy­to­sa­ni­taire est direc­te­ment liée à son dépôt et sa réten­tion à la sur­face du végétal.

Amé­lio­rer le dépôt et la réten­tion du pro­duit phytosanitaire :

• Main­tient le pro­duit de contact à la sur­face du végétal,
• Lui per­met de mieux résis­ter au les­si­vage lié à la pluie ou à l’irrigation,
• Pro­longe l’efficacité du traitement.

Amélioration de la pénétration

Un grand nombre de spé­cia­li­tés phy­to­sa­ni­taires doivent péné­trer à l’intérieur de la plante pour être effectives.

Un adju­vant « péné­trant » agit sur la cuti­cule de la feuille par fusion ou gon­fle­ment des cris­taux de cire et aide à péné­trer par les sto­mates. Il favo­rise la péné­tra­tion rapide d’une plus grande quan­ti­té de pro­duit dans la plante.

Les adju­vants, incon­tour­nables pour la pro­tec­tion des plantes, ont aus­si des pro­prié­tés anti-dérive puisqu’ils per­mettent de limi­ter la for­ma­tion de fines gouttes.