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Les adjuvants, incontournables pour la protection des plantes

Les adjuvants, des gouttes au rôle essentiel, issues d'une R&D à la pointe de la technologie © Adobe Stock

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À l’heure où les agri­cul­teurs doivent tou­jours plus opti­mi­ser l’ef­fi­ca­ci­té de leurs trai­te­ments et mieux res­pec­ter l’en­vi­ron­ne­ment, des solu­tions ingé­nieuses, par exemple Bliss Ecos­pray, la pul­vé­ri­sa­tion en un souffle viennent s’a­jou­ter à la boîte à outils de l’a­gri­cul­teur effi­cace. C’est aus­si le cas des adju­vants, notam­ment dans le cadre d’une stra­té­gie de biocontrôle.

À quoi servent les adjuvants ?

Les adju­vants jouent plu­sieurs rôles au champ. Tout d’a­bord, ils contri­buent à poten­tia­li­ser l’ac­tion des pro­duits phy­to­phar­ma­ceu­tiques. Ils per­mettent donc d’en uti­li­ser moins. Ils ne rem­placent tou­te­fois pas les inter­ven­tions dans de bonnes conditions. 

Ils agissent éga­le­ment en dimi­nuant le ruis­sel­le­ment, c’est-à-dire que le pro­duit pul­vé­ri­sé reste sur la plante (on parle de pro­duit « réten­teur ») et ne coule pas sur le sol, ni dans les cours d’eau. Un bon point pour l’environnement !

De la même manière, les adju­vants vont limi­ter la dérive, c’est-à-dire la créa­tion de gout­te­lettes trop fines qui iront se perdre dans les champs voi­sins ou dans l’en­vi­ron­ne­ment. Il faut pour cela que l’a­gri­cul­teur calibre les buses de son épan­deur (quand on dit que c’est un tra­vail de professionnels !).

L’adjuvant, un produit de haute technicité

Les adju­vants pré­sentent une haute tech­ni­ci­té. C’est pour­quoi ils ne sont com­mer­cia­li­sés qu’a­près avoir reçu une auto­ri­sa­tion de mise sur le mar­ché (AMM). Pour les uti­li­ser, les agri­cul­teurs doivent, bien sûr, ne pas oublier les EPI.

  • Les adju­vants peuvent être « mouillants » : ils étalent mieux la gout­te­lette sur la plante, aug­men­tant ain­si la cou­ver­ture du pro­duit, et donc son efficacité.
  • Ils peuvent éga­le­ment être « humec­tants » : cela per­met d’é­vi­ter l’é­va­po­ra­tion des gout­te­lettes en sur­face. La matière active cris­tal­lise moins, le pro­duit pénètre plus vite.
  • Les adju­vants peuvent être « péné­trants » : ils vont aider le pro­duit à péné­trer par les sto­mates dans la feuille grâce à une action sur sa cuti­cule ou au gon­fle­ment des cris­taux de cire.

Bien sûr, ils peuvent être tout cela à la fois. La for­mu­la­tion In-Tech de cer­tains adju­vants les rend péné­trants et humec­tants, en même temps qu’ils sont homo­lo­gués avec her­bi­cides, fon­gi­cides et régu­la­teurs de crois­sance sur toutes les cultures ! Un pro­duit high-tech on vous dit !

Gros plan sur la thixotropie

De San­gosse a déve­lop­pé un adju­vant d’un nou­veau type, uti­li­sable sur de nom­breuses cultures. En effet, son 846 est « thixo­trope », ce qui signi­fie que sa flui­di­té change en fonc­tion de l’éner­gie qu’il reçoit. La gout­te­lette conte­nant le 846 est fluide lors­qu’elle passe dans la buse du pul­vé et devient vis­queuse et col­lante au contact de la plante. Tout sim­ple­ment génial ! 

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