Des paysans indiens manifestent contre une nouvelle loi agricole votée par le gouvernement. © AdobeStock
Le 17 avril 1996, 19 paysans du mouvement des travailleurs ruraux sans terre du Brésil (MST) perdaient la vie. Le massacre a été perpétré par des tueurs embauchés par de grands propriétaires terriens. Via Campesina, un mouvement international de défense des luttes paysannes, créé en 1993 en Belgique, a alors déclaré le 17 avril Journée mondiale des luttes paysannes.
Cette journée est l’occasion de rappeler que, partout dans le monde, les paysans (plus de 50 % de la population de la planète) doivent lutter pour accéder à des terres à cultiver ou à des semences. Ces luttes sont parfois réprimées dans la violence. Elles aboutissent souvent à des suicides pour ceux qui sont condamnés à la faillite ou à la misère.
Et en France ?
À la #PositiveProduction, nous sommes plutôt enclins essayer de voir le bon côté des choses. En France, aujourd’hui, avec la crise sanitaire due au COVID-19, il est essentiel de continuer à réfléchir sur notre modèle économique pour l’agriculture et de se questionner sur l’importance de notre souveraineté alimentaire.
Les agriculteurs français démontrent les valeurs qui sont les leurs au travers de gestes de solidarité, notamment envers les personnels soignants et les personnes démunies.
La journée mondiale des luttes paysannes est LE moment de rappeler le rôle crucial, central et indispensable des paysans et paysannes à travers le monde. Ne pas l’oublier, y compris dans les pays développés et majoritairement tertiarisés comme le nôtre, nous permettra d’avancer vers notre avenir alimentaire et celui de nos concitoyens de manière plus sereine (sans doute, d’ailleurs que les biosolutions auront un rôle crucial à jouer).
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Pas de développement durable sans les paysannes et les membres de leur famille !