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Indemnisation suite au gel exceptionnel, annonce le ministre

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« On est aujourd’­hui face à une situa­tion qui est tout à fait excep­tion­nelle, qui est par­ti­cu­liè­re­ment dif­fi­cile, qui touche un grand nombre de cultures, la viti­cul­ture bien sûr, l’ar­bo­ri­cul­ture, mais aus­si les grandes cultures comme celles de la bet­te­rave, du col­za », a détaillé Julien Denor­man­die. « On est en train de faire l’é­va­lua­tion chif­frée, ce qu’on constate c’est que énor­mé­ment de régions sont aujourd’­hui impac­tées, que ce soit au nord de l’Ile-de-France jus­qu’au sud-est et une par­tie du centre du pays. »

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le ministre de l’A­gri­cul­ture a pris la mesure de la vague de gel qui a frap­pé le pays en ce début avril, après un mois de mars très doux au cours duquel les cultures ont pris de l’a­vance : les bour­geons encore fra­giles ne résis­te­ront pas. Quel sera le niveau des récoltes ?

 

Le déclen­che­ment du régime de cala­mi­té agri­cole a été enga­gé, les méca­nismes d’al­lè­ge­ment fis­caux éga­le­ment et 70 mil­lions d’eu­ros ont été déblo­qués dans le cadre de France Relance pour per­mettre l’ac­qui­si­tion de maté­riels visant à pro­té­ger les cultures des aléas cli­ma­tiques. Ceci consti­tue une approche de long terme, de tels épi­sodes se mul­ti­pliant ces der­nières années.

 

Le gou­ver­ne­ment se penche éga­le­ment sur de nou­veaux outils de lutte contre les intem­pé­ries, le choix des varié­tés et sur l’é­vo­lu­tion des pra­tiques agro­no­miques. Sur ce der­nier point : et si on don­nait un vrai gros coup de pouce aux biosolutions ?

 

Mise à jour du 7 mai : La com­pa­gnie d’as­su­rance Grou­pa­ma a annon­cé, pour sa part, le ver­se­ment de plus de 100 mil­lions d’eu­ros d’in­dem­ni­tés, ce qui repré­sente un record pour une cause naturelle.

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