Quels sont les objectifs de l’agriculture décarbonée ?

LE SECTEUR AGRICOLE CAPTEUR ET ÉMETTEUR DE CO2

Le saviez-vous ? En France, l’agriculture repré­sente 19% de nos émis­sions de gaz à effet de serre, soit le deuxième poste d’émission après le sec­teur des trans­ports. Si ce chiffre peut en effrayer cer­tains, il convient de leur rap­pe­ler que le sec­teur agri­cole ne fait pas qu’é­mettre du CO2. Il l’absorbe éga­le­ment grâce à la pho­to­syn­thèse. Ces sto­ckages sont appe­lés “puits de carbone”. 

L’agriculture n’est donc pas une zone grise de l’engagement cli­ma­tique contrai­re­ment à ce que cer­tains pour­raient penser.

UNE STRATÉGIE BAS CARBONE

Le sec­teur agri­cole, tout comme le sec­teur fores­tier, est au cœur de la stra­té­gie natio­nale bas car­bone por­tée par la France. L’objectif est d’atteindre la neu­tra­li­té car­bone à l’horizon 2050.

Voi­ci le dérou­lé du plan d’action du minis­tère de l’Agriculture et de l’Alimentation en six axes.

• Axe 1 : accé­lé­rer le déve­lop­pe­ment des pra­tiques agri­coles per­met­tant d’atténuer les émis­sions de gaz à effet de serre de l’activité agricole 
• Axe 2 : déve­lop­per le poten­tiel de séques­tra­tion du car­bone dans les sols et la bio­masse forestière 
• Axe 3 : sou­te­nir la demande et la consom­ma­tion en pro­duits ali­men­taires vers des pra­tiques à moindre impact envi­ron­ne­men­tal, en lien avec le Pro­gramme natio­nal de l’alimentation et de la nutri­tion (PNAN) 
• Axe 4 : accom­pa­gner l’adaptation des filières agri­coles et fores­tières face aux consé­quences du chan­ge­ment climatique 
• Axe 5 : ensei­gner à pro­duire autre­ment et inno­ver avec la recherche et le déve­lop­pe­ment agri­cole pour s’adapter et atté­nuer le chan­ge­ment climatique 
• Axe 6 : amé­lio­rer l’impact car­bone lié aux acti­vi­tés du ministère

Vous pou­vez télé­char­ger le plan d’action com­plet sur cette page du site du minis­tère de l’Agriculture.  

À la #Posi­ti­ve­Pro­duc­tion, on croit au poten­tiel de l’a­gri­cul­ture et à la tran­si­tion agroé­co­lo­gique. Et vous, vous en pen­sez quoi ?