Pour accéder aux écorégimes de la PAC 2023–2027, l’un des chemins d’accès sera la certification HVE. Ceci explique sans doute pourquoi les exploitations dotées de cette certification ont vu leur nombre croître de 74 % en un an. Voilà donc atteint le chiffre fixé en 2018 par le ministère de la Transition écologique, qui était de 15 000.
Les exploitations HVE couvrent désormais 2,3 % de la SAU nationale contre 9,5 % pour la bio. 81 % des exploitations sont en viticulture, 7,5 % en arboriculture, 6,9 % en grandes cultures, 3,4 % en maraîchage et seulement 2,3 % en élevage de bovins viande.
Concrètement, comment accéder à la HVE ?
À partir de 2023, pour percevoir le niveau supérieur de l’écorégime, soit 76 €/ha, au même titre que l’agriculture biologique, il faudra avoir la certification HVE.
Le niveau de base de l’écorégime (54 €/ha) sera, pour sa part, accessible grâce à une future certification, appelée « CE 2+ ». Elle sera reprise du niveau 2 de la Certification environnementale. Il faudra cependant répondre à une obligation de résultat sur un critère parmi les quatre suivants : biodiversité, produits phytopharmaceutiques, engrais et eau. S’ajoutera un critère supplémentaire : celui de sobriété, qui combinera agriculture de précision et recyclage au sein de l’exploitation.
Deux autres voies permettront d’accéder à l’écorégime : les pratiques de gestion agroécologique et la biodiversité et les paysages agricoles.
La première concerne la diversification des cultures, le maintien des prairies permanentes et la couverture végétale inter-rang tandis que la seconde s’intéresse aux seuils d’infrastructures agroécologiques.
Toutes ces modifications suivent une voie vertueuse : compatibles avec les biosolutions, qui en constituent une partie intégrante, elles accompagnent les exploitants agricoles vers une agriculture plus respectueuse de l’environnement.
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