Ces guêpes, de l’espèce Barbare pompile (ce n’est pas une blague !) pourront proliférer sans craindre les pesticides de synthèse dès le 1er janvier 2025, date du décret d’application de la loi Pompili 7, dite « Loi plus verte que verte » © AdobeStock
1er janvier 2025 : le décret d’application de la loi Pompili 7, dite « Loi plus verte que verte » est promulgué. Son objet ? Elle interdit l’usage de toute forme de pesticide de synthèse en agriculture et limite les doses (1/100e de la dose préalablement utilisée, selon un principe « homéopathique ») et le nombre de passages à un par culture, quel que soit le produit utilisé, produit de biocontrôle ou produit auparavant autorisé en agriculture bio.
Cette loi est considérée comme une grande victoire pour les associations écologistes et de consommateurs. Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique depuis 2020, ne cache pas sa satisfaction, elle qui avait dû avaler quelques couleuvres dès le début de son mandat : « Le retour des néonicotinoïdes en 2020, pour sauver la production betteravière française, n’est plus qu’un mauvais souvenir, désormais inenvisageable. »
Pour l’association Notre planète plus verte, plus propre et plus mieux demain : « Nous nous réjouissons de laisser, demain, une planète plus verte, plus propre et… plus mieux à nos enfants ! »
Du côté des syndicats agricoles, c’est l’incompréhension la plus totale : « Comment les pouvoirs publics, qui disent vouloir soutenir une agriculture française forte et compétitive, ont-ils pu nous laisser tomber à ce point ? C’est inadmissible ! », fulmine Christiane Lambert, présidente de la FNSEA.
Sur le terrain, c’est l’incompréhension. Pierre (le prénom a été modifié), agriculteur en Mayenne, s’inquiète : « Il y a des cultures pour lesquelles aucun substitutif n’est proposé ni n’existe. Comment allons-nous garantir la qualité sanitaire de nos cultures ? Comment allons-nous maintenir nos rendements ? Les prix de nos récoltes ? Comment allons-nous vivre ? On aurait au moins pu autoriser une utilisation normale des produits de biocontrôle et des produits pour l’agriculture bio… » Le jeune homme, qui a repris la ferme familiale il y a cinq ans, est désemparé. Il se détourne, la tête basse.
Pour Dominique Chargé, le président de Coop de France, qui regroupe plus de 200 coopératives dans l’Hexagone : « Nous éprouvons une vive inquiétude pour l’avenir. Sans la protection phytosanitaire, comment allons-nous proposer au consommateur final des produits fabriqués à partir de matières premières saines ? Comment allons-nous, également, garantir la pérennité des récoltes dans nos silos ou au cours du transport ? »
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Drôle de scénario, les Suisses ont dit non par référendum à l’ interdiction des pesticides, un pays asiatique à interdit l’ utilisation de ces derniers, cela a été une catastrophe en créant de la famine (entendu sur Cnews), croyez-vous que ceux qui sont hélas trop silencieux ne réagiraient pas à face à de telles errances ? La préoccupation du pouvoir d’ achat des compatriotes en est le premier signe.