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Le biocontrôle créateur de valeur : un message positif en conclusion des 8es Rencontres annuelles du biocontrôle

Céline Barthet, présidente d'IBMA France, a conclu, les 8es Rencontres annuelles du biocontrôle en rappelant que, oui, le biocontrôle est créateur de valeur ! © #IBMA

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Céline Bar­thet, pré­si­dente d’IM­BA France, en conclu­sion des 8es Ren­contres annuelles du bio­con­trôle qui se sont tenues le 18 jan­vier, a adres­sé un mes­sage construc­tif en rap­pe­lant à quel point le bio­con­trôle est créa­teur de valeur : éco­no­mique, d’ac­cep­ta­bi­li­té socié­tale et d’innovation. 

Le biocontrôle vraiment créateur de valeur

Cer­tains en doutent encore, pour­tant, même d’un point de vue éco­no­mique, le bio­con­trôle est créa­teur de valeur. Il a sa place dans de nom­breux cahiers des charges et deux agri­cul­teurs sur cinq valo­risent aujourd’­hui leur pro­duc­tion grâce au biocontrôle. 

Sur le plan social, il va bien­tôt fal­loir rem­pla­cer les agri­cul­teurs qui partent à la retraite. Les nou­veaux agri­cul­teurs devront tra­vailler autre­ment. Par ailleurs, le bio­con­trôle contri­bue à ren­for­cer l’i­mage posi­tive de l’a­gri­cul­ture et éga­le­ment à redon­ner de la fier­té aux agri­cul­teurs. « Quand on explique ce que l’on fait, l’ac­cep­ta­bi­li­té est là », a indi­qué Céline Barthet.

Enfin, le bio­con­trôle est créa­teur de valeur en matière d’in­no­va­tions. Nombre d’entre elles sont déjà dis­po­nibles, d’autres sont en attente d’ar­ri­ver sur le mar­ché. La dif­fi­cul­té prin­ci­pale est de finan­cer l’in­no­va­tion. Un des leviers serait d’ac­cé­lé­rer l’ar­ri­vée sur le mar­ché des nou­veau­tés pour, ensuite, réen­ga­ger de la recherche et créer, in fine, un cercle ver­tueux. Il est actuel­le­ment dif­fi­cile d’ar­ri­ver à cela puisque le pas de temps pour mettre un pro­duit sur le mar­ché est extrê­me­ment long.

Céline Bar­thet a éga­le­ment rap­pe­lé que l’in­no­va­tion peut rési­der dans la com­bi­nai­son de solu­tions exis­tantes plu­tôt que dans le rem­pla­ce­ment d’un pro­duit par un autre équi­valent, mais aus­si par exemple, dans l’uti­li­sa­tion des drones pour appli­quer les pro­duits de bio­con­trôle, comme cela se fait déjà.

“Plus on rému­nère une tran­si­tion, plus elle va se faire vite”

Celine Bar­thet, pré­si­dente d’IB­MA France

La communication : es-sen-tiel-le !

Pour que la tran­si­tion se fasse vite, elle doit être rému­né­rée, pour cela, il faut que les agri­cul­teurs gagnent leur vie avec leur tra­vail, mais aus­si qu’ils puissent le faire dans de bonnes condi­tions (notam­ment par rap­port aux attentes socié­tales). Et pour cela, il faut « com­mu­ni­quer, com­mu­ni­quer et encore com­mu­ni­quer »

Céline Bar­thet rap­pelle qu’IBMA France pro­pose des outils pour per­mettre aux adhé­rents de capi­ta­li­ser sur l’i­mage du bio­con­trôle : un pan­neau à appo­ser en bout de champ, un auto­col­lant à faire figu­rer sur le pul­vé­ri­sa­teur pour faire savoir qu’on est en bio­con­trôle, une ren­contre avec les rive­rains et bien des bar­rières tombent !

 

À la #Posi­ti­ve­Pro­duc­tion, on a appré­cié les 8es Ren­contres annuelles du bio­con­trôle car la créa­tion de valeur grâce au bio­con­trôle est dans toutes les têtes, ne le nions pas : com­ment aller de l’a­vant si l’on ne gagne pas sa vie ? 

Et vous, qu’en pensez-vous ?

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