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Pourquoi « non ce n’était pas meilleur avant »

Même si les images de fruits et légumes produits à grande échelle, par exemple, ne vendent pas forcément du rêve, la sécurité et la saveur sont aujourd'hui bien mieux garanties que par le passé. © AdobeStock

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On entend sou­vent dire que les quan­ti­tés aujourd’­hui pro­duites en agri­cul­ture ne per­mettent pas aux den­rées agri­coles d’être qua­li­ta­tives, et qu’elles étaient meilleures avant. Voi­ci quelques rai­sons de pen­ser le contraire.

 

Une sécu­ri­té ali­men­taire exigeante

L’a­li­men­ta­tion en France est l’une des plus sûres, sinon la plus sûre, au monde. On compte :

  • 400 000 exploi­ta­tions agricoles,
  • 400 000 res­tau­rants et entre­prises agroalimentaires,
  • 4 000 ins­pec­teurs, qui effec­tuent des contrôles,
  • 14 000 vété­ri­naires habi­li­tés par l’État, 
  • 350 mil­lions d’eu­ros de coût annuel,
  • 800 000 ana­lyses sont réa­li­sées annuel­le­ment par les labo­ra­toires agréés.

 

Une sécu­ri­té sani­taire garantie

Entre les vers qui cro­quaient les pommes et les puce­rons qui dévo­raient les salades sans que l’on puisse lut­ter, il est clair que ce n’é­tait pas vrai­ment mieux avant. La sécu­ri­té sani­taire est obte­nue grâce au contrôle des myco­toxines (une tren­taine sont toxiques pour l’homme), moi­sis­sures et autres bac­té­ries. Ain­si, les risques d’in­toxi­ca­tion ali­men­taire sont aujourd’­hui moindres que par le pas­sé (on compte aujourd’­hui envi­ron 160 décès annuels dûs au toxi-infec­tions ali­men­taires col­lec­tives, les TIAC contre 15 000 dans les années 1950, même si celles si ne sont pas du seul fait de la pro­duc­tion agricole). 

 

Le goût d’antan…

« Les varié­tés d’an­tan avaient plus de goût. » Ça c’est dans les sou­ve­nirs, parce que c’é­tait tou­jours mieux avant. En réa­li­té, les nou­velles varié­tés sont sélec­tion­nées pour offrir une qua­li­té gus­ta­tive plus stable. De plus, il existe aujourd’­hui plus de varié­tés pro­po­sées sur le mar­ché. Elles contri­buent d’au­tant à un élar­gis­se­ment des saveurs disponibles. 

Ces nou­velles varié­tés répondent éga­le­ment aux demandes des filières aval qui ont, elles aus­si, évo­lué. En effet, on ne pro­duit pas le même pain aujourd’­hui, ni les mêmes ali­ments trans­for­més qu’il y a vingt ou cin­quante ans. Les demandes tech­niques pour la pani­fi­ca­tion, par exemple, ne sont plus les mêmes. 

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