Le terme d’agribashing, que chacun connaît dans notre domaine, est encore tout jeune : il a 5 ans, 6 tout au plus.
Il existe une forme de dénigrement de l’agriculture, qui est effectivement victime d’attaques incessantes, notamment de la part de certaines associations. Ce n’est pas anodin, surtout pour ceux qui en sont victimes, car il n’est jamais bon de voir dénigrer son travail, surtout quand on s’y investit comme les agriculteurs, corps et âme.
Cependant, certains pourraient être tentés d’utiliser l’agribashing comme une sorte de mantra, un totem d’immunité : dès qu’une critique contre l’agriculture est émise, « c’est de l’agribashing ! », et hop, on devient une sorte de victime, contre laquelle tout le monde s’est ligué et on n’a plus à réfléchir ni à agir. Pratique, par exemple, pour préserver sans le faire évoluer un certain modèle productiviste, aujourd’hui décrié par une grande partie de la société.
Nous devons voir les choses différemment car, comme l’indique Rémi Mer, consultant interrogé par les chambres d’agriculture en 2019, le terme masque l’image positive de l’agriculture dans l’opinion française : les Français aiment leurs agriculteurs. Ils en attendent beaucoup. Peut-être est-ce de cela qu’il faut se saisir ?
La crise liée à la Covid-19 a mis les enjeux liés à la production agricole au second plan, mais il ne fait nul doute qu’ils vont revenir au cœur des préoccupations de nos concitoyens et qu’il faudra répondre présents !
À la #PositiveProduction, on pense qu’il faut voir l’agribashing comme une source d’opportunités pour évoluer et progresser : dans la façon de pratiquer, bien sûr, et le biocontrôle participe du progrès, mais aussi dans la façon de le faire savoir. Pour cela, les agriculteurs ne manquent pas d’imagination. Des vidéos aux actions locales en passant par les livres, etc. ils sont nombreux ceux qui montrent que l’agriloving – terme imaginé par des agriculteurs de Bourgogne Franche-Comté – est un beau mot.
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C’est ancré dans l’histoire française, les grandes écoles d’ingénieurs sont publiques et, symboliquement, la mise en vente des sites qui les hébergent fait toujours des remous.
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Le renouvellement des générations en agriculture constitue un enjeu de taille : on comptait un million d’exploitants en 1988. Ils n’étaient plus que 450 000 en 2018. Ce chiffre pourrait …