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Imaginez sortir demain des phytos… sans avoir préparé cette sortie part4

Le maintien des prairies permanentes, afin de sauvegarder leur stock de carbone, constitue la première BCAE de la PAC pour 2023-2027. © AdobeStock

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Qua­trième partie

Juillet 2029 : Un été sous haute tension

Les gros titres des jour­naux, en cette période tra­di­tion­nel­le­ment dédiée aux vacances sco­laires, sont bien dif­fé­rents de ceux des années pré­cé­dentes. Rien sur les départs, les embou­teillages, la météo. Ceux qui conti­nuent de paraître (car le pays tourne désor­mais au ralen­ti) ne parlent que du risque de famine en France et la popu­la­tion évi­dem­ment, a bien autre chose en tête que d’aller se faire dorer la pilule sur des plages surpeuplées.

 

Pas de crise en France ?

Les pays qui four­nis­saient la France ont déci­dé, début mai, de limi­ter leurs expor­ta­tions à des­ti­na­tion de l’Hexagone. Il s’agit, pour eux, d’affirmer leur puis­sance poli­tique et éco­no­mique, main­te­nant que notre pays est à terre et ne peut lut­ter. Le gou­ver­ne­ment se veut ras­su­rant, mais le pas­sé, peu­plé de ratés, resur­git : « En 2020, ils ont dit qu’il y avait des masques mais c’était faux ! » entend-on régu­liè­re­ment. Le gou­ver­ne­ment ren­contre régu­liè­re­ment les diri­geants étran­gers, mais c’est l’impasse. Les Bri­tan­niques veulent se ven­ger du Brexit, les États-Unis de l’odeur du camem­bert et les Russes d’on ne sait trop quoi.

 

Alors que le 14 juillet approche, l’Élysée a annon­cé le défi­lé le plus impor­tant (en hommes et en maté­riels) de ces cin­quante der­nières années : « La France reste un grand pays, nous devons le rap­pe­ler à nos conci­toyens et à nos par­te­naires étran­gers. » Une menace à peine voilée ?

 

Les jar­dins ama­teurs ne sont pas la solution

Depuis une année, le gou­ver­ne­ment a matra­qué que, si les Fran­çais sou­hai­taient conti­nuer à pou­voir man­ger, ils devaient culti­ver leur jar­din eux-mêmes. Sans se baser sur des études scien­ti­fiques, et avec la même idéo­lo­gie que quelques années aupa­ra­vant (vers 2018), les pro­duits de pro­tec­tion des cultures ont été inter­dits et l’utilisation ceux de bio­con­trôle réduite à une dose minime (1/100e). Les mêmes causes ayant les mêmes consé­quences, les mala­dies se sont empa­rées des cultures des jar­dins ama­teurs comme elles s’étaient ruées sur celles des pro­fes­sion­nels et bien peu ont pu pro­fi­ter de leur récolte.

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