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Pourquoi ça devient indispensable d’entamer une migration vers les produits de biocontrôle ?

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Dans le cadre de la tran­si­tion agroé­co­lo­gique, le plan Eco­phy­to II+ a pour objec­tif de réduire de moi­tié l’utilisation des pro­duits phy­to­sa­ni­taires d’ici 2025 en encou­ra­geant les agriculteur·rice·s à uti­li­ser des pro­duits de bio­con­trôle pour pro­té­ger leurs cultures. Il s’agit éga­le­ment de réduire les risques d’utilisation des pes­ti­cides sur la san­té humaine et sur l’environnement.

 

Rap­pel de la défi­ni­tion du biocontrôle 

Selon l’article L.253–6 du code rural, le bio­con­trôle repose sur « des agents ou des pro­duits qui uti­lisent des méca­nismes natu­rels dans le cadre de la lutte inté­grée contre les enne­mis des cultures ».

 

Les pro­duits de bio­con­trôle sont clas­sés en 4 familles :

  • les macro-orga­nismes (inver­té­brés, insectes, aca­riens et néma­todes), ces pro­duits ne sont pas des pro­duits phytopharmaceutiques
  • les micro-orga­nismes (cham­pi­gnons, virus, bac­té­ries et protozoaires )
  • les sub­stances natu­relles défi­nies comme des « sub­stances orga­niques ou miné­rales, non issues de la syn­thèse chi­mique, d’origine végé­tale, ani­male ou miné­rale dont les com­po­sants existent dans la nature » comme le soufre ou le cuivre
  • les média­teurs chi­miques ou sub­stances qui induisent des réponses com­por­te­men­tales et/ou phy­sio­lo­giques chez les indi­vi­dus d’une même espèce ou d’espèces dif­fé­rentes comme les phéromones

 

Com­ment uti­li­ser les pro­duits de biocontrôle ?

Seules ou com­bi­nées à des pro­duits conven­tion­nels, ces solu­tions natu­relles allient effi­ca­ci­té, pra­ti­ci­té et res­pect de l’environnement. La plu­part d’entre elles sont uti­li­sables en Agri­cul­ture Biologique.

90 % des agri­cul­teurs sont dans une démarche active de réduc­tion des intrants

Ils attendent des solu­tions plus vertes qui sécu­risent leur poten­tiel de production.

LE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT est un cri­tère de choix du biocontrôle.

Selon une enquête conduite par Data­gri menée en février 2020 auprès de 123 céréa­liers utilisateurs :

  • 82 % des uti­li­sa­teurs sont satisfaits.
  • Pour 57 %, l’objectif est de res­pec­ter l’environnement
  • 65 % l’emploient pour limi­ter le recours aux pro­duits conventionnels
  • 35 % pour dimi­nuer l’IFT

 

L’objectif ?

Conci­lier les impé­ra­tifs éco­no­miques et exi­gences éco­lo­giques pour une culture du ren­de­ment et de l’environnement.

En rai­son­nant sur le cycle glo­bal de la culture, de l’implantation à la récolte, on inté­gre­ra les bio­fer­ti­li­sants et les bio­sti­mu­lants ain­si que les pro­duits de bio­con­trôle et adju­vants, cou­plés à des outils d’aide à la décision.

Les Bio­so­lu­tions sont d’autant plus per­ti­nentes que leur nombre s’est étof­fé avec des pro­duits robustes. Ils sont vali­dés par de nom­breux essais réa­li­sés par les dis­tri­bu­teurs ou les ins­ti­tuts techniques.

Com­bi­nées avec les dif­fé­rents leviers dis­po­nibles pour l’agriculteur : tolé­rances varié­tales, pra­tiques pro­phy­lac­tiques limi­tant les pres­sions rava­geurs ou mala­die, OAD, tech­niques de pul­vé­ri­sa­tion, les Bio­so­lu­tions per­mettent de pro­duire effi­ca­ce­ment tout en rédui­sant son impact environnemental.

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