À chaque rapport sur la consommation des pesticides, l’UIPP et les organisations syndicales disent que non, la France n’est pas le premier consommateur de pesticides en Europe, et les associations environnementalistes clament le contraire ! Et vos voisins (qui n’y connaissent rien) crient eux aussi certainement au loup. Qui croire ? Pourquoi ?
À la #PositiveProduction, on a choisi de vous expliquer cela en quelques chiffres.
Les chiffres de la production française
- 1re : la place de la France en surface cultivable en Europe.
- 31 millions : la surface (en hectares) cultivée dans l’Hexagone.
- 56 % : le pourcentage du territoire français consacré à l’agriculture.
- 3e : la place de la France en tant qu’exportateur de maïs dans le monde.
- 5e : la place de la France en tant que producteur de céréales dans le monde.
- 5e : la place de la France en tant que producteur d’huile de colza dans le monde.
- 1re : la place de la France en tant que producteur agricole en Europe (21,7 % de la production agricole européenne).
Du coup :
- 1re : c’est la place de la France en tant que consommateur de produits phytosanitaires en Europe, MAIS elle est 4e quand on rapporte la consommation de pesticides à la taille du pays !
- 110 000 tonnes : la consommation annuelle de pesticides en France.
- 10 % : le pourcentage de la consommation de pesticides en France pour les zones non agricoles (jardins, espaces verts, voies ferrées, golfs…), soit 10 000 tonnes.
- Entre 3,2 et 4,4 kg : c’est la consommation française de substance active par hectare et par an.
- 10e : c’est la place de la France en tant que consommateur de pesticides au niveau mondial.
Une consommation très optimisée
En fait, si on rapporte la consommation de ces produits à la production de blé, la France se classe en 2e position dans le monde derrière l’Argentine (vous avez dit « optimiser » ?) !
Ce qui n’est pas optimisé, en revanche, ce sont les coûts de production : le prix du GNR a augmenté de 50 % en un an. Les prix des intrants ont augmenté de 0,6 % en décembre, 1,6 % en janvier et 2,1 % en février !
De tels prix participent sans doute à aider les agriculteurs à revoir leurs consommations.
Et la place du biocontrôle dans tout cela ?
- 11 % : le pourcentage de parts de marché du biocontrôle en 2019.
- +8,5 % : la progression du biocontrôle en un an (2019–2020).
- 217 millions d’euros : le CA du biocontrôle en France.
- 487 : le nombre de produits de biocontrôle aujourd’hui disponibles en France !
- 0 : c’est – pour l’instant – le nombre de solutions de biocontrôle pouvant, à ce jour, remplacer le glyphosate… (alors bon, hein, les yakafokon…)
Précision : cela ne signifie pas que la R&D n’avance pas sur ce sujet !
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Depuis janvier 2020 et suite à l’arrêté du 27 décembre 2019, de nouvelles mesures de protection des personnes lors de l’utilisation de produits phytopharmaceutiques ont été mises en place.
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L’agribashing est un terme qui fait référence à la critique excessive et injustifiée de l’agriculture de façon globale et des agriculteurs en général.